Josué, mon ami rencontré en Grèce (ok, notre rencontre vaudrait un article à lui seul. Grosso-modo, quand, avec Juliette, on a décidé, pour notre retour d’Asie, de faire Athènes – Toulouse en stop, on est tombées sur 2-3 voitures mal intentionnées. Ça nous a calmées. On a atterri par hasard total chez Josué et Sarah, qui nous ont remis d’aplomb et nous ont chouchoutées. Si ça crée pas des liens à vie, ça !), m’a appelée pour me dire qu’il était témoin du mariage de son super pote, Maxime. Et que ça serait vachement chouette que je vienne immortaliser ça. Évidemment, j’ai accepté. C’était un mariage au Mans – région alors inconnue au bataillon (je compte faire des jeux de mots guerroyant car Maxime, le marié, est militaire, alors accrochez-vous), en plein mois de juillet. J’ai débarqué à la gare du Mans, ravie de retrouver notre allié de voyage, notre cheval blanc face à un ennemi grec un peu trop entreprenant. Un chaud soleil nous couvrait d’une fine et délicate pellicule de sueur et, dans la chouette camionnette jaune de Josué, on rattrapait un an sans s’être donné trop de nouvelles. La soirée fut la bienvenue : je l’ai passée à déguster un délicieux rosé en compagnie des mariés, Marie et Maxime – que je venais de rencontrer – et des parents de Marie, chez qui nous étions. Ma journée du lendemain a débuté tôt : dès 7h, je gambadais dans la belle maison familiale, armée de mes deux fidèles appareils, bombardant le marié qui se préparait. Car, oui, une fois n’est pas coutume : j’ai suivi les habillages de Monsieur ! Et, Maxime étant militaire, la tenue était adaptée. Robin, le neveu de Marie, éclairait de sa présence et de ses rires le temps opaque et repoussait le brouillard qui flottait ce matin-là.

À dix heures, direction la mairie. Marie est fleuriste et avait mis toute son énergie et son savoir dans les décorations et les bouquets. Moi qui adore les mariages fleuris et colorés, j’étais servie ! La salle de la mairie étant trop petite, les invités se sont entassés dehors, zyeutant la cérémonie par la fenêtre. Puis, ce fut l’église, pleine d’émotions (elle aussi joliment décorée). Direction le joli domaine dans lequel aurait lieu le reste de la journée. Il faisait TRÈS chaud, et je crois pouvoir affirmer que tout le monde était heureux de se rafraîchir sous le beau préau en bois prévu pour le cocktail. Au menu : du champagne, des discours, des petits-fours, des musiciens excellents, et une danse sous le soleil arrosée de confettis dorés. La soirée a été à la hauteur de la décoration réalisée par la mariée (qui, je le réitère, était sublime). De la danse, des jeux organisés par les témoins, un repas excellent, des activités extérieures, et, encore une fois, des musiciens exceptionnels avec un répertoire varié et un sourire permanent. Puis, une lumière magnifique et me voilà à embarquer tous les couples qui passent pour les photographier. Des rires, des photos de groupe, des invités chaleureux et ouverts, et une soirée dansante qui m’a fait lâcher mon appareil vers 2h du matin pour profiter… Avant d’aller m’écrouler, épuisée, pour dormir quelques heures avant le brunch du lendemain. Place aux photos (qui, encore une fois, se sont un peu mélangées… Zut !). J’ai hâte que les mariages reprennent.